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Officiers et anciens élèves -
François Athanase CHARETTE de La
CONTRIE
(1763 - 1796)

Né le 12 avril 1763 à COUFFÉ (Loire-Atlantique) - Fusillé le 29 mars
1796 place Viarme à NANTES (Loire-Atlantique).
Fils de Michel Louis et de Marie Anne de La GARDE de MONJEU -
Marié le 25 mai 1790 paroisse Saint-Denis à NANTES
(Loire-Atlantique) avec Marie Angélique JOSNET de La DOUSSETIÈRE.
Mai 1779, entre aux Gardes-marine de BREST.
1780, il embarque sur l'"AUGUSTE", escadre de DUCHAFFAULT, pour une
campagne dans l'Atlantique et en Manche.
1781, sur le "HARDI", escadre de La MOTTE-PICQUET, il participe à la
prise d'un convoi anglais rapportant les produits du pillage de
SAINT-EUSTACHE par RODNEY.
Il passe ensuite dans l'escadre de GUICHEN, opérant sur les côtes
d'ESPAGNE et du PORTUGAL.
Le 12 avril 1782, il est embarqué sur le "CLAIRVOYANT" aux ANTILLES
et participe à la bataille des SAINTES.
1783, il rentre en FRANCE sur l'"HERCULE".
1784, sur la "LOIRE" pour des missions en Baltique.
1785, sur la "CLÉOPÂTRE" aux ANTILLES. Il se distingue, commandant
plusieurs petits bâtiments.
Novembre 1787, Lieutenant de vaisseau.
Il passe sur la "BELETTE", escadre d'évolutions puis en Méditerranée
orientale, dans l'archipel grec où se déroulent les premières
insurrections contre les Turcs dont il tire les leçons qui lui
seront utiles plus tard.
1790, démissionnaire.
Bien qu’il désapprouve le principe de l’émigration, il part pour
COBLENCE, mais ne tarde pas à revenir en FRANCE pour défendre la
famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.
Il échappe au massacre, mais sur le chemin du retour, il est arrêté
à ANGERS et relâché grâce à l’intervention de DUMOURIEZ.
Il se retire alors en Vendée.
Le 27 mars 1793 (24 Ventôse an I), dans la région de MACHECOUL où
des républicains ont été massacrés, il accepte de se mettre à la
tête de paysans du Marais breton venus chercher son commandement au
manoir de FONTECLOSE.
Véritable Maître de guerre, il remporte de nombreux succès durant
cette campagne de 1793.
Le 17 février 1795, il signe avec les représentants de la Convention
le traité de La JAUNAYE.
La paix ne dure que cinq mois, il reprend les armes en juin au
moment du débarquement de QUIBERON.
En juillet, le futur roi Louis XVIII lui écrit qu'il lui confère le
grade de Général de l'armée catholique et royale.
Traqué, il il finit par être capturé par le général Jean Pierre
TRAVOT le 23 mars 1796 dans les bois de la Chabotterie (commune de
SAINT-SULPICE-le-VERDON).
Condamné à mort et fusillé.
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« J'ai lu une histoire de la Vendée, si les détails, les portraits
sont exacts Charette est le seul grand caractère, le véritable héros
de cet épisode marquant de notre révolution, lequel, s'il présente
de grands malheurs, n'immole pas du moins notre gloire. On s'y
égorge, mais on ne s'y dégrade point, on y reçoit des secours de
l'étranger, mais on n'a pas la honte d'être sous sa bannière et d'en
recevoir un salaire journalier pour n'être que l'exécuteur de ses
volontés. Oui, Charette me laisse l'impression d'un grand caractère,
je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu
communes, il laisse percer du génie. »
— Napoléon Ier, cité par Emmanuel de Las Cases, Le Mémorial de
Sainte-Hélène, tome VII, p. 237

Un spectacle centré sur lui est proposé au Puy du Fou en 2016

Source web et reportage vidéo

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Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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