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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Louis Dominique Marie CATAT

(1859 - 1933)

 

 

Né le 7 juillet 1859 à CIRFONTAINES-en-ORNOIS (Haute-Marne) - .  - Décédé en 1933


Entre dans la Marine en 1876 (port CHERBOURG)

Aspirant le 5 octobre 1879

En 1881, à bord du cuirassé d'escadre "FRIEDLAND" (Jean LE CARDINAL, Cdt)

Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1881.

Démissionnaire.

Versé dans le cadre de réserve après 24 jours passés dans le grade.

 

Docteur en Médecine de la faculté de PARIS le 25 octobre 1887 et sera chargé d'une mission scientifique à Madagascar par le ministère de l'instruction publique.

Il donne les détails de son expédition en détail dans un livre qui lui est consacré.

 

 

Le Voyage à Madagascar de Louis Catat relate ainsi presque deux ans de pérégrinations à travers la Grande Ile.

Chargé d'une mission scientifique, le Dr Louis Catat (1859-1933) débarque à Madagascar le 8 mars 1889.

Il y restera jusqu'à la fin de l'année suivante pour: «élucider certains faits géographiques, augmenter dans la mesure du possible les données souvent incomplètes que nous possédions sur les différentes branches des sciences physiques et naturelles, étudier les peuplades malgaches, leurs coutumes, leurs usages, et, d'une manière générale, faire connaître cette grande île.».

 

En parlementaire

 

La mission Catat, composée du D"" Louis Catat, de M. Casimir Maistre et de M. G. Foucart, et dont les travaux devaient compléter si utilement ceux de M. Grandidier, fut menée à bien dans un périple d'environ 8000 kilomètres en trois grands voyages.

Le premier dans le centre du pays.

Puis vers l'est par la « route de Radama », le nord et l'ouest en traversant l'île dans toute sa largeur jusqu'à Majunga dont il deviendra vice-président.

Enfin, il se dirigera vers le sud et le sud-est de l'île.

Fin août 1890, alors qu'on le croyait mort depuis longtemps, Louis Catat revient à Tananarive avec son équipe où il met en ordre les divers objets collectés ainsi que les photographies réalisées.

Il ne rentrera en France à la fin de janvier 1891.

Son récit est un des plus importants de tous les voyageurs européens du 19ème siècle.

Il sera fait chevalier de la Légion d'Honneur à l'issue de son expédition, relatée dans les livraisons 1743 à 1746 du nouveau Journal des voyages.

Bien qu'il ait visité des contrées plus exotiques, l'explorateur restera toutefois très attaché à son village natal, où plus rien ni personne ne l'y retient.

Ainsi le 14 août 1896, alors qu'il réside à Tunis, il obtient l'autorisation d'ouvrir "une sépulture de famille dans sa propriété" de Cirfontaines en Ornois.

L'autorisation précise qu'à chaque décès d'un de ses proches il devra remplir une demande individuelle pour pouvoir inhumer sur son terrain.

Le docteur Catat a obtenu cette autorisation grâce au soutien du député Albin Rozet, mais l'a-t-il utilisée ?

Ses grands parents paternels étaient décédés bien avant sa naissance, son père quelques années après, quant à ses ancêtres maternels de Cirfontaines ils sont morts en 1870 et 1880. Or il ne peut y avoir exhumation si le terrain a été acquis après le décès de la personne.

Pense-t-il alors à sa mère qui ne décèdera qu'en 1914, ou à lui même?

Son beau père Arsène Benjamin Mortreux retiré à Cirfontaines, est mort depuis le 26 janvier 1886. Le mystère demeure.
 

L'année suivante, alors qu'il est établi en Tunisie, Louis Catat aura un fils, Pierre Louis,. Il aura en tout quatre enfants:

-Paul, docteur en droit, administrateur et liquidateur de sociétés dans ce qui était alors le département de la Seine.

-Michèle

-Monique

-Pierre Louis qui naît le 26 juillet 1897 en Tunisie. Licencié en droit, diplômé de Sciences Politiques, il sera secrétaire d'Ambassade à Tunis de 1919 à 1929, chef du cabinet civil du résident de France au Maroc. Il décèdera à Casablanca le 24 octobre 1929 alors qu'il venait d'être fait chevalier de la Légion d'Honneur en juillet précédent, mais ne sera pas non plus inhumé à Cirfontaines puisque sa dernière demeure sera le caveau familial du nouveau cimetière de Suresnes.

 

Officier de la Légion d'Honneur, le 21 octobre 1932
 

Dossier Légion d'Honneur / Lien web

 

Source web

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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