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Officiers et anciens élèves -
Émile Edouard Jean CAMPION
(1883 - 1918)

Né le 9 juin 1883 à
CAMBRAI (Nord) - Décédé le 3 novembre 1918 à TOULON (Var).
Fiche Mémorial

Entre dans la Marine en 1901
Aspirant le 5 octobre 1904; port
TOULON.
Au 1er janvier 1906, sur le croiseur "JURIEN-DE-LA-GRAVIÈRE",
Division navale de l'Océan Atlantique (Cdt Ernest GERVAIS).
Enseigne de vaisseau le
5 octobre 1906.
Officier breveté
Fusilier.
Aux 1er janvier 1908,
1909, port TOULON.
Au 1er janvier 1911,
sur le "TOURVILLE", École de canonnage (Eugène BARTHE, Cdt).

Extrait album photo du
Tourville en 1911

Au 1er
janvier 1912, sur le cuirassé "MARCEAU", École des Électriciens (Cdt
Jean PRADIER).
Le 1er octobre 1913, Commandant un groupe de
torpilleurs, Station des torpilleurs de TOULON.



Extrait Ouest-France / 3
avril 1914
Lieutenant de vaisseau
le 1er juin 1915. Il se distingue cette même année, Officier de tir
sur le cuirassé garde-côtes "REQUIN". Chevalier de la Légion
d'Honneur. Croix de guerre avec citation à l'ordre de l'Armée navale
: " Officier du plus grand mérite, chargé de l'artillerie et de la
direction du tir. N'est pas breveté canonnier, mais cependant a été
l'inspirateur d'une méthode de tir et d'un dispositif spécial de
pointage parfaitement adaptés aux circonstances et aujourd'hui
généralisés à bord des navires affectés à la défense du canal de
Suez. Leur application a donné les plus heureux résultats, le 3
février. A dirigé avec le plus grand sang-froid et avec une
précision remarquables le tir. Très belle attitude sous le feu.".
Citation à l'Ordre de
l'armée du "REQUIN" /
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Le 19 avril 1918,
Commandant le patrouilleur auxilliaire "SALAMBÔ" (ou SALAMMBÔ, selon
les sources), il coule avec le bâtiment victime du torpillage du
sous-marin U 38 au large de la CRÈTE, et dans l'eau, porte secours à
ses hommes survivants qui seront recueillis comme lui par un doris.
Nouvelle citation : "
Commandant le SALAMBO : a fait tout on devoir pour éviter le
torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 19 avril
1918. A coulé avec son bâtiment, à son poste sur la passerelle. Une
fois à l'eau, s'est dévoué pour ses hommes à qui il a porté secours,
a refusé d'être recueilli avant eux par le doris qui a ramené les
survivants. Déjà cité à l'ordre de l'armée.".
Autres informations
Le Temps, n° 20.857,
Mercredi 14 août 1918, p. 2, en rubrique « Affaires militaires –
Marine » :
« LA PERTE DU SALAMMBO (sic). ― Le premier conseil de guerre
maritime permanent, sous la présidence du capitaine de vaisseau
Florius, vient de se réunir à Toulon pour juger le lieutenant de
vaisseau Campion, au sujet de la perte du chalutier Salammbo (sic),
torpillé le 19 avril 1918, dans la mer Ionienne, et que commandait
cet officier.
L’interrogatoire du
commandant, la déposition des témoins n’ont fait que confirmer les
résultats de l’enquête tout à l’honneur de ce bâtiment. Le
commissaire du gouvernement a demandé au conseil de rendre un
verdict d’acquittement, aucune faute ne pouvant être reprochée au
lieutenant de vaisseau Campion.
Après plaidoirie du
lieutenant de vaisseau Antoine, le conseil, après quelques minutes
de délibération, est revenu en séance, acquittant, à l’unanimité, le
commandant Campion, qui reçoit les félicitations du président. »
Le 3 novembre 1918, il
décède à son domicile de TOULON de la grippe. Il commandait alors le
patrouilleur auxiliaire "CIGALE-II"...

Dossier Légion d'Honneur
/
Lien web

Extrait Ouest-France /
30 juillet 1920

M.P.F.
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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