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- Officiers et anciens élèves -

 


Noël Jules Louis CAMARD

(1908 - 1999)

 

Source web

 

Né le 25 mai 1908 à SUIPPES (Marne) - Décédé 19 novembre 1999 à SURESNES (Hauts-de-Seine)

Inhumé à SUIPPES (Marne)


Entre dans la Marine en 1927.

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1929; port CHERBOURG.

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

 

 

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1931.

 

Sur le "FORBIN"

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

Aux 1er janvier 1932, 1937, port CHERBOURG; inscrit au tableau d'avancement.

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

A droite, avec l'EV1 Couralet

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

Lieutenant de vaisseau.

A bord du "Surcouf", pilote d'hydravion de 1935 à 1937

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

Vue aérienne du Surcouf

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

 

 

 

 

Capitaine de corvette (R)

Capitaine de frégate (R)

 

Ne figure pas dans les effectifs 1953.

 

Capitaine de frégate (H)

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard



Port matriculaire CHERBOURG


Breveté d'Aéronautique

 

Remerciements photo / Noële Serrie-Camard

 

 

Article presse / Ouest-France

 

En savoir plus / Dossier PDF

 

 

Décorations :

Officier de la Légion d'honneur

Croix de guerre avec citations

 

 

Complément :

Apres de brillantes études, il devient un des rares aviateurs sous mariniers (ils ne seront que 4 au total en France).

EV Noël Camard 1935 à 1937

EV Guy Brunel de Lude 1937 à 1939

EV Pierre Massicot 1938 à 1940

Jacques Hazard 1940 à 1941 (compagnon de la Libération, décédé en 1942)

 

Il sort de l’école navale promotion 1927 avec le grade « enseigne de vaisseau » (lieutenant) puis passe le brevet de pilote de l’aviation maritime en date du 4 novembre 1932.

Devint pilote d’un hydravion à bord du sous-marin « SURCOUF »

A l’époque les radars n’existaient pas encore, et les canons du « SURCOUF » portent à 27 km.

Lorsque le sous-marin est en surface : l’hydravion sert à donner des indications de tir et à effectuer des missions de surveillance. C’est un avion de reconnaissance, pas armé.

Lors de l’ immersion du sous-marin, l’hydravion est logé dans la partie arrière du kiosque d’un diamètre de 1.80m, il faut environ 20 minutes pour le monter ou le démonter, voila les raisons bien particulières et très rares de l’appellation « Aviateur sous marinier »

Source web
 

Complément Presse

Noël Camard a désormais sa rue à Suippes. Fils d'Albert Camard , originaire du Cher, et de Louise Marniquet, dont les parents tenaient une quincaillerie située face à l'actuel commerce Colmart, Noël Camard est né à Suippes le 25 mai 1908. Dès l'âge de 6 ans, il quitte Suippes pour suivre sa scolarité à Châlons puis, comme son père, embrasser une carrière militaire.

En sortant de l'école navale (promotion 1927), il passe le brevet de pilote de l'aviation maritime le 4 novembre 1932 et devient l'un des six rares aviateurs sous-mariniers en France. Sa carrière prend un vrai tournant lorsqu'il est affecté en juillet 1935 à Brest sur le sous-marin « Le Surcouf ».En tant que pilote d'essai, il reçoit la mission de piloter un hydravion léger qui peut décoller sur une courte distance à la vitesse de 70km/h.

Le sous-marin est alors le plus gros du monde entre les deux guerres . Lancé en 1931 depuis l'arsenal de Cherbourg il fait 110m de long pour un poids en plongée de 4218 tonnes. Sa particularité réside dans sa partie haute appelée « kiosque », avec à l'avant une tourelle double de 203mm. Au cours des deux années qu'il passe sur le Surcouf, Noël Camard apporte de multiples modifications à son appareil. A l'époque les radars n'existent pas encore et les canons du Surcouf portent à 27 km. Lorsque le sous-marin est en surface, l'hydravion sert à donner les indications de tir et à effectuer des missions de surveillance. Avion de reconnaissance, il n'est pas armé.

Lors de son immersion, l'hydravion est logé dans la partie arrière du kiosque d'un diamètre de 1,80 m. C'est un véritable mécano pour le monter ou le démonter; Il fallait 20mn pour extraire l'avion et le déployer, par la suite, ce temps se réduisit à tout juste quinze minutes pour rentrer l'hydravion dans son cylindre .Voilà les raisons bien particulières et très rares de l'appellation « aviateur sous-marinier ». Cette fonction fut de courte durée en raison de l'apparition des radars ont fait disparaître les hydravions de reconnaissance.

Marié et père de deux enfants, une fille et un garçon, Noël Camard poursuit sa carrière maritime, affecté à d'autres missions. Il finira comme capitaine de frégate. Après la Seconde Guerre mondiale, Noël Camard décide d'arrêter sa carrière dans la marine nationale et choisit un poste à responsabilité dans une grande entreprise grâce à son niveau d'ingénieur diplômé école navale.

Tout comme son père, il reçut la distinction d'officier de la Légion d'honneur à titre militaire qui lui fut remise dans la cour des Invalides.

Décédé en 1999 à Saint-Cloud en région parisienne, Noel Camard est inhumé à Suippes.

Un parcours atypique, une fonction peu connue, une mission engagée, la ville lui valait bien cette reconnaissance. Quant à sa famille , elle lui reconnaît aussi une large ouverture d'esprit dont ses propres enfants furent les bénéficiaires.

L'union l'Ardennais / 10 décembre 2010
 

 

A donné son nom à une rue à Suippes

 

Source Presse / L'union l'Ardennais / 10 décembre 2010

 

En savoir plus sur le "Surcouf" et son hydravion

 

 

L'hydravion était un Marcel Besson type MB 41 dérivé du MB 35

 

Le Marcel Besson MB-411 "Pétrel", construit par ANF-Les Mureaux, était un petit hydravion de reconnaissance biplace, construit en bois, destiné à être embarqué à bord du sous-marin Surcouf, sa petite taille devant permettre de l'entreposer dans une cale de 2 m de diamètre et 7 m de long. Il devait pouvoir être sorti de la soute et mis en œuvre rapidement pour effectuer des vols d'observation dans un large périmètre autour du sous-marin.

A partir d’un MB.35, Marcel Besson conçu le MB-410.01 qui fût détruit dans un accident, néanmoins ce modèle attire l’attention des responsables officiels afin d’équiper le sous-marin Surcouf. Le projet du MB-410 est repris et donne naissance au MB-411 (2 exemplaires construit), le premier MB-411 embarque sur le Surcouf en septembre 1935.

 

- Autres sous-marins -

 Les deux photos ci-dessous montrant un hydravion décollant du pont d'un sous-marin n'ont pas de rapport avec le Surcouf.

Il s'agit de deux vues de HM Sub M-2 et son hydravion Parnell-Peto

 

 

 

 

Remerciements Yves Dufeil / Identification sous-marin

Remerciements Noële Serrie-Camard

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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