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- Officiers / Hors EN -

 

 

César Joseph Michel Henri BOURAYNE

(1768 - 1817)

 

 

 

Né le 22 janvier 1768 à BREST (Finistère) - Décédé le 5 novembre 1817 à BREST (Finistère)

Fils de Louis BOURAYNE, né le 6 janvier 1718 à Brest, décédé le 10 mai 1792 à Brest, Ecrivain principal de la Marine et de Françoise-Légère MOTAIS,

Il est le cinquième enfant d’une famille de 13 personnes, dont deux officiers de marine et deux commandants de marine, qui vaut à leur mère le surnom de « mère des marins »

Baptisé le 22 février 1768 - Église Saint-Louis à Brest

Marié le 13 janvier 1795 à Bantry, County Cork, Munster, Ireland, avec Mary MORGAN,

Marié en seconde noces le 2 novembre 1805 à Cherbourg - avec Marie-Louise LE BESCOND du CHEF du BOIS,

 

(Extrait de Wikipédia)

Il s'embarque comme volontaire dès 13 ans en 1781 sur L'Auguste, gros vaisseau de ligne de 80 canons commandé par l'illustre Bougainville, dans l'escadre de comte de Grasse qui est appelée par Rochambeau et Lafayette en renfort pour supporter les insurgés américains de Washington dans leur lutte d'indépendance contre les Anglais.

Il participe ainsi tout jeune à la victoire décisive de la Baie de Chesapeake face à Yorktown (Virginie).

Dans les dix années qui suivent, il poursuit sa formation dans de nombreux engagements dans les Antilles, en Afrique, en mer Rouge, dans l'océan Indien et l'Asie du Sud-est.

Nommé officier en 1792 il participe en mer d'Irlande à plusieurs combats, dont l'un au cours duquel il est blessé et fait prisonnier, le 18 Floréal an II (7 mai 1794).

Il a 25 ans. Sa captivité dans la région de Bantry au sud-ouest de l'Irlande dure 19 mois. Il y fait la connaissance d'une jeune Irlandaise de deux ans plus jeune que lui, Mary Morgan, et l'épouse en janvier 1795 (les frères de Mary Morgan étaient officiers dans l'armée britannique !).

Libéré en septembre 1795, il rentre à Brest où s'établit sa femme, tandis qu'il repart immédiatement. Mary Bourayne ne vivra que cinq ans en France, à Brest, auprès de sa belle-mère récemment veuve. Elle y met au monde trois enfants.

Lieutenant de vaisseau il se bat en mer d'Irlande sur le Redoutable.

Il est nommé capitaine de frégate en 1796, commandant la frégate la Fidèle de 1800 à 1802,

Capitaine de vaisseau en 1803 on lui confie le commandement de la Canonnière, une frégate de 48 canons d'origine française mais qui avait été capturée et mise au service de la marine anglaise en 1795 sous le nom de la Minerve, puis reprise aux Anglais après son échouage à Cherbourg.

Il est encore à Cherbourg lors de son second mariage le 2 novembre 1805 avec Marie-Louise Le Bescond du Chef du Bois, qui a alors 25 ans, qu'il ne reverra que 6 ans plus tard, et avec qui il ne vivra à Brest que les trois dernières années de sa vie.

Trois semaines après son mariage, il se rend à l'Isle de France dans l'océan Indien d'où il est envoyé en avril 1806 à proximité du cap de Bonne-Espérance.

C'est là qu'il doit affronter le 21 avril 1806 deux gros vaisseaux, dont le HMS Tremendous de 74 canons, qui convoient 11 bâtiments de la Compagnie des Indes

Malgré la grande différence de forces, et précisément grâce à l'agilité de manœuvres que lui permettait la petite taille de sa frégate, il sort vainqueur de ce combat resté fameux dans les annales de la Marine au point de mériter deux tableaux : l'un de Louis-Philippe Crépin au Musée de la Marine à Paris, l'autre de son élève Pierre-Julien Gilbert au Château de Versailles.

Ce fut en effet l'une des rares victoires navales de la France contre l'Angleterre pendant le premier empire.

 

En 1849, Adolphe Thiers décrit ce combat exemplaire dans l’ Histoire du Consulat et de l'Empire

 

Suite à ce combat, La Canonnière se présente sans méfiance à l'entrée du port de Simon's Town, dans la False Bay, qui borde à l'est le Cap de Bonne Espérance, théoriquement sous contrôle ami hollandais. Mais les Anglais se sont appropriés récemment de la région et attendent La Canonnière camouflés sous pavillon hollandais. Une chaloupe de La Canonnière partie en reconnaissance découvre la supercherie, et ses occupants sont faits prisonniers, tandis que La Canonnière, coupant ses amarres, parvient à s'enfuir sous une pluie de boulets tirés par deux forts qui protègent le port, les pavillons hollandais étant subitement remplacés par des pavillons anglais

Mais il faut effectuer des réparations importantes sur la Canonnière ; il se rend donc à Manille, seul port de la région suffisamment équipé pour ce type de réparations. Il y est très bien accueilli puis est sollicité par le Gouverneur des Philippines pour aller chercher à Acapulco une très forte somme que le vice-royaume de Nouvelle Espagne lui doit mais tarde à régler.

En reconnaissance de l'accueil qu'il a reçu, il accepte cette mission et part pour un aller-retour de plus de 6 mois à travers le Pacifique Le succès de cette mission lui vaut une proposition de forte indemnité financière du Gouverneur des Philippines, accompagnée d'un sabre richement orné, mais il décline ces offres à titre personnel, estimant n'avoir fait que son devoir d'officier français.

Rentré à l'Ile de France en juillet 1808, il capture la frégate britannique HMS Laurel qui participait au blocus de l'île. Cet exploit lui vaut de recevoir une lettre de félicitations des négociants de l'Île, assortie de deux pistolets d'honneur, tandis que le Gouverneur Decaen, en général avare de compliments, le cite élogieusement dans un courrier au Ministre de la Marine.

Dans les mois qui suivent ,il se distingue encore à Madagascar, sur les côtes de Java (où il capture la frégate anglaise Discovery) et en mer de Chine puis rentre à l'Île de France où la Canonnière est désarmée en juillet 1809.

Il a alors sous ses ordres le lieutenant de vaisseau Joseph Duburquois.

Ils rentrent en France tous les deux en fin 1809 en tant que passagers sur La Canonnière qui a été désarmée et vendue à un armateur civil qui l'a rebaptisée La Confiance. Mais au large de Belle-Ile en février 1810, la Confiance est attaquée par un vaisseau anglais de 74 canons, le HMS Valiant.

César Bourayne et Joseph Duburquois sont capturés et emmenés en Angleterre, sur les sinistres « pontons » de Portsmouth, véritables prisons flottantes, puis dans la région de Birmingham.

Le 2 mai 1811, alors qu’il est encore en captivité, Napoléon lui donne le titre de baron d’empire et devient César de Bourayne

Au printemps 1814, il est finalement libéré et rentre en France.

Il a maintenant 46 ans et sa carrière maritime est terminée

Capitaine de vaisseau de 1ère classe du 1er Août 1816.

Il a été nommé major général en 1814, après avoir été fait baron en 1811

Préfet maritime de Brest du 21 juillet au 3 août 1815

Contre-amiral en 1815

Titre de baron confirmé par le Roi Louis XVIII en 1815

 

Une rue de Brest porte son nom (rue du Commandant Bourayne).

Une baie et un port de l'île de Huahine en Polynésie française portent également le nom de Bourayne, trace, probablement, d'une escale de César Bourayne lors de son périple de Manille à Acapulco en 1806-1807

 

 

Membre du collège électoral du Finistère

 

Chevalier de la Légion d'honneur le 5 février 1804

Officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804

Commandeur de la Légion d'honneur le 10 mars 1807

Chevalier de Saint Louis

 

 

Remerciements Bernard Dulou
 

 

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