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Officiers et anciens élèves -
Georges Félix Marie BERNADAC
(1880 - 1915)
Né le 2 octobre 1880 à CHAMPIGNY-sur-MARNE (Val-de-Marne) - Décédé le
29 mai 1915 sur le
navire hôpital "DUGUAY-TROUIN".
Fils de
Marie Joseph Alban,
promotion 1863, X 1863, aurait été capitaine de frégate
Frère d'Alfred
Joseph Marie Victor, promotion 1895
Fiche Mémorial
Entre dans la Marine en 1897
Aspirant le 5 octobre
1900; port CHERBOURG.
Aux 1er janvier 1901,
1902, port CHERBOURG.
Enseigne de vaisseau le
5 octobre 1902.
Au 1er janvier 1903,
sur le croiseur "BUGEAUD", Escadre d'Extrême-Orient (Paul COUSTOLLE,
Cdt).
Au 1er janvier 1904,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1906,
sur l'aviso "KERSAINT", Division navale de l'INDOCHINE (Cdt Léon
SIMON).
Le 16 mars 1907, Second
sur un torpilleur armé de la 4ème Flottille de torpilleurs de la
Méditerranée (Cdt Marie GERSPACH).
Au 1er janvier 1909,
sur le croiseur "DU-CHAYLA", Escadre du Nord (Cdt Jean RATYÉ).
Lieutenant de vaisseau
le 9 octobre 1910.
Au 1er janvier 1911,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1912,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1914,
sur le croiseur cuirassé "DUPLEIX", Division navale d'Extrême-Orient
(Cdt Marie DAVELUY).
Le 26 mai 1915, cet
Officier affecté sur le croiseur cuirassé "DUPLEIX" est grièvement
blessé aux combats de BODRUM, TURQUIE. Il décède le 29 mai.
Cité à l'ordre de
l'Armée navale en août 1915 : "S'est avancé à découvert sous le feu
de l'ennemi pour lancer une amarre à un canot ramenant des blessés
et se trouvant dans une situation critique. Blessé mortellement.".
Chevalier de la Légion
d'Honneur .
Acte de décès transcrit
le 18 juin 1915 à PAU, dernier domicile.
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Les combats de Bodrum
La surveillance s'est étendue en dehors des Dardanelles, pour
chercher des centres imaginaires de ravitaillement des sous-marins.
Un croiseur anglais tient avec trois destroyers le blocus de Smyrne,
auquel participent parfois des sous-marins alliés ; d'autres
croiseurs patrouillent dans la mer Égée, les Anglais au nord du
parallèle de Smyrne, les Français au sud, en liaison avec l'escadre
de Syrie.
A Makri, la
Jeanne-d'Arc bombarde un dépôt de pétrole et des casernes. Le
Latouche-Tréville, après avoir fait explorer la baie de Tristomos
par sa compagnie de débarquement qui y est reçue à coups de fusil,
visite Port-Vathy et Sevedo (au nord de Castellorizo), et détruit
l'outillage du port de Sarsalah, près de Makry.
Le 25 mai 1915, le
Dupleix se présente avec le destroyer anglais Kennet devant Boudroum,
où l'on croit que les Turcs ont préparé un approvisionnement de
pétrole pour sous-marins, et demande à visiter les goélettes
mouillées dans le port. Les autorités lui promettent une réponse
pour le lendemain ; plein de confiance dans leurs bonnes
dispositions, il revient, seul, le 26 mai ; la baleinière qu'il
envoie à terre, commandée par le lieutenant de vaisseau Matha, est
accueillie par des salves de mousqueterie ; tous ses hommes sont
tués ou blessés, et elle dérive vers le fond du port. Un canot parti
pour la secourir est reçu de la même manière et doit s'abriter
derrière un rocher sur lequel sautent les hommes valides. Le Dupleix
vient les reprendre, sous une vive fusillade qui tue le lieutenant
de vaisseau Bernadac et blesse plusieurs marins de l'équipage. Après
avoir vainement hissé le pavillon de parlementaire pour tâcher de
négocier la remise de ses hommes, il bombarde le port pendant trois
heures et rentre à Moudros. Cette affaire lui a coûté huit morts,
onze blessés, dont le capitaine de frégate de Saint-Seine,
commandant, et dix-neuf disparus.
Deux jours plus tard,
la Bacchante et le Kennet, envoyés par l'amiral de Robeck,
soumettent Boudrourn, en représailles, à un nouveau bombardement. Le
29 mai, le Kléber explore la côte au sud de Chio, et, en passant
très près de terre pour examiner toutes les criques, s'échoue le 30
dans la haie de Scalanova. Tandis qu'il essaie de se dégager, des
groupes se montrent à terre, installent des canons et creusent des
tranchées ; le 31 au soir, ils ouvrent le feu sur le bâtiment qui
répond en démontant une batterie de son premier coup de canon. Les
efforts opiniâtres de tous continuent cependant pour le
renflouement, et le croiseur se déséchoue la nuit suivante par ses
propres moyens, avant que les secours envoyés de Moudros soient
arrivés ; il a un tué et douze blessés.
Sources : CV. A. Thomazi, La guerre navale aux Dardanelles,
Payot, 1926
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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