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Officiers et anciens élèves -
Bernard BÉGUÉ
(1774 - 1841)
Né le 2 avril 1774 à BORDEAUX (Gironde)
- Décédé le 7 avril 1841 à ROCHEFORT (Charente Maritime)
Fils de Jean Marie, maitre tailleur et
d’Anne Collet
Extrait de Wikipédia, et base Léonore
Pilotin en 1788 Embarque à l’âge de 15
ans dans la marine marchande.
Jusqu’en mars 1792, il dessert cinq
fois la Guadeloupe
En 1790 second lieutenant A bord du
trois mâts Le Bon Accord,
Lieutenant en 1791
Embarque sur le trois mâts L'Anne-Marie
pour la Louisiane entre août 1792 et mai 1793.
Sur le corsaire « Le citoyen Genêt « de
10 canons, en juin, il conduit deux prises (à Baltimore et
Philadelphie) dont une lors d’un combat contre deux anglais.
Il passe ensuite sur le corsaire Le
Henry, un trois mâts qui croise au large du Sénégal.
Second capitaine en 1794 effectue du
cabotage pour l'État, la plupart du temps entre Rochefort et Brest
Aspirant de marine de
1ère classe le 20 février 1795, il est naufragé le 6 mars 1796 avec
la flûte Washington sur les Balainneaux puis est chargé des convois
sur la corvette La Princesse Royale.
Enseigne de vaisseau le
25 mars 1795 à bord du Berwick, un vaisseau de 74 canons, pris aux
anglais l’année précédente (contre-amiral Dumanoir Le Pelley)
Avec ce chef de
division aux ordres de Bouvet, il participe à l’expédition d’Irlande
décidée par le général Hoche
Cette tentative
d’invasion échoue, suite à une tempête
La Révolution croisant
le Scévola qui coulait bas, il se distingue lors du sauvetage de
l’équipage avec quatre cents hommes en garnison
A bord de la corvette
La Gaieté, en compagnie de Bernard Dubourdieu.
La destination est
Cayenne. La campagne dure depuis cinq mois lorsque la frégate
britannique HMS Arethusa l'intercepte le 23 août 1797. Un violent
combat s’engage entre la corvette de vingt canons et la frégate de
trente huit canons. Après deux heures d’une lutte sans merci, La
Gaité est contrainte d’amener son pavillon.
Prisonnier en
Angleterre
Libéré fin novembre
1798, il reste près d’un an au port de Rochefort avant de monter sur
la frégate L'Africaine qui participe à la campagne de Saint
Domingue.
La situation étant
catastrophique en Égypte, sa mission est d’y amener des renforts.
Lourdement chargée en vivre et munitions, la frégate transporte
quatre cents soldats d’élite aux ordres du général Desfourneaux.
Séparée du convoi, elle est prise en chasse. La rapide frégate HMS
Phoebe déjà victorieuse de la frégate Nereide (1797) et de la
corvette L'Heureux (1800), finit par la rattraper. Elle compte
trente six canons, soit un peu moins que L'Africaine. Plus de 6000
boulets sont tirés ce 22 février 1801. La victoire est clairement
anglaise : c’est un massacre parmi la troupe héroïque, restée sur le
pont en vue d’abordages, ne disposant plus d’effet de surprise. Les
deux capitaines français ainsi que le général sont morts ou hors de
combat, Begué est blessé, avec une partie du nez coupé.
Lieutenant de vaisseau
le 5 mars 1803 Prisonnier de guerre deux mois, capitaine deux années
sur La corvette La Réjouie armée en gabare, il monte sur L'Armide
une frégate de 40 canons tout juste sortie des chantiers.
Membre résident, franc
maçon, loge de Saintonge et d’Aunis à Rochefort
L’escadre du
contre-amiral Missiessy, dont dépend L’Armide, est chargée de
ravitailler, armer les colonies françaises et ravager celle des
anglais. Elle quitte Rochefort le 11 mai 1805, affronte une tempête
une dizaine de jours dans le golfe de Gascogne et remplit sa mission
dans les Iles du Vent (Antilles). Begué commande le débarquement de
L’Armide au nord de l’Ile des Roseaux, et lors de la prise de Saint
Dominique.
Au sein de l’escadre
invisible aux ordres de Zacharie Allemand, il participe à la prise
du vaisseau HMS Calcutta de 54 canons le 26 septembre 1805, non loin
des îles Scilly.
Anéantie à Trafalgar,
la marine impériale ne se sent plus en mesure d’affronter les forces
anglaises.
Il sert divers navires
dans la rade de l’Île-d'Aix. En 1807, il retrouve, sur La Pénélope,
Dubourdieu devenu depuis capitaine de frégate. Ils effectuent un
périlleux voyage de Bordeaux à Toulon de concert avec La Thémis.
Durant cette campagne, ainsi que sur les côtes d’Italie, La Pénélope
capture plusieurs corsaires et bâtiments du commerce ennemis. Avec
la seconde frégate, ce sont plus de trois cents captifs qui sont
ramenés à Toulon.
Il sert le capitaine
Infernet dans la rade sur le vaisseau L’Annibal puis Le Donawerth
sur lequel il assure une grande partie du commandement
Capitaine de frégate le
13 juin 1808 ,fait partie de l’escadre de l’amiral Cosmao et voyage
entre autres de Toulon à Barcelone avec un convoi, portant des
vivres et des munitions
Directeur du port de
Rochefort le 2 septembre 1814
Louis XVIII le conserve
dans le corps de la marine en sa qualité et attribution à Rochefort
Sur la corvette de
charge, Le Tarn fait campagne à la Martinique, Saint-Domingue, est
missionné à la Nouvelle-Angleterre et en Amérique méridionale,
escorte un convoi des Antilles à Rochefort.
Capitaine de vaisseau
le 16 août 1823
Capitaine de vaisseau
1e classe en 1829
Devant rejoindre Brest
avec la frégate La Magicienne, il lui est demandé d’informer les
bâtiments français qu’il croiserait de la proclamation du roi
Louis-Philippe. Jusqu’au 23 novembre 1831, il participe à la
campagne d'Alger à bord de sa frégate.
Chevalier de la Légion
d'honneur à compter du 14 juin 1804, le 6 juin 1818
Chevalier de
Saint-Louis le 23 septembre 1814
Remerciements Bernard Dulou
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