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Officiers et anciens élèves -
Charles Louis Joseph BAZOCHE
(1784 - 1853)

Né le 21 octobre 1784 à
NANCY (Moselle) - Décédé le 22 juin 1853 à BREST (Finistère)
Fils de Claude Bazoche,
ancien officier de l'armée de terre, puis domestique, et de Marie
Ferry
Epoux de Zélie Cosmao
Kerjulien, fille aînée de l'amiral, le 21 mai 1815, à BREST
(Finistère)
Extrait de Wikipédia
Entre 1797 et 1800,
fait quelques études de mathématiques et de dessin, sur lesquelles
on a peu de détails.
En 1801 Novice à Toulon
Aspirant de 2e classe
en 1802, fait la campagne de Saint Domingue sur la Constitution où
il se distingue dans les opérations menées contre les révoltés
noirs.
En 1802, il passe sur
la frégate la Cornélie et croise en Méditerranée, à Alger, en Égypte
et dans les îles grecques.
Rentré à Toulon en
1803, affecté sur la corvette le Bienvenu puis sur la frégate le
Muiron.
Aspirant de 1re classe
en 1804,
Embarqué sur le
Bucentaure, vaisseau de 80 canons, navire amiral de l'escadre
commandée par le vice-amiral Villeneuve qui le prend dans son
état-major.
Participe à la campagne
de 1805, aux Antilles, puis aux combats du Cap Finisterre et de
Trafalgar.
Le 21 octobre 1805,
Grièvement blessé à l'épaule et au genou au cours du combat de
Trafalgar il contribue, après la bataille, à la reprise par
l'équipage de son vaisseau capturé par les Anglais en maîtrisant
l'équipage de prise.

Le Bucentaure fait
naufrage.
Rescapé, affecté sur le
vaisseau de 74 canons le Héros réfugié à Cadix
En juin 1808, les
insurgés espagnols bombardent le port de Cadix et attaquent pendant
deux jours les vaisseaux français avec des forces supérieures.
Enseigne de vaisseau
par le vice-amiral Rosily au début de l'attaque, il est fait
prisonnier par les Espagnols puis échangé et libéré par la suite.
Ayant rejoint la
France, il est quelque temps employé au port de Lorient.
En 1808 Embarqué sur le
vaisseau de 74 canons le d'Hautpoul, comme officier de manœuvre,
Fait campagne aux
Antilles.
Le 17 avril 1809, un
combat s'engage pendant plus de deux heures contre l'escadre
anglaise de l'amiral Cochrane, contre le vaisseau de 80 canons le
Pompée et les frégates de 44 canons Latone et Étalion.
À la suite d'une chasse
de 24 heures, il est fait prisonnier, sans avoir quitté son poste
après avoir été blessé à la tête.
Échangé en 1809 à la
Martinique, embarque sur un brick américain à destination de Boston.
Ayant coulé bas au
large de Charleston, il est recueilli par un autre brick américain,
après 3 jours de naufrage.
De New York, il rentre
en France sur un navire parlementaire et rejoint Lorient, en 1810,
Commande le brick le
Plumper
Commande, de 1811 à
1814, la corvette aviso de 10 canons la Vedette, avec laquelle il
est envoyé en parlementaire en Angleterre, en 1812.
Lieutenant de vaisseau
en 1812,
Capitaine de frégate à
titre provisoire en 1814, à titre définitif en 1815, il est affecté
au service du port de Brest.
En 1817, commande la
frégate de 44 canons la Flore, se rend à Cayenne où il contribue à
la reprise de possession de la Guyane, puis à Cuba et dans les
Antilles
En 1818, prend le
service du port de la Martinique.
De 1818 à 1820.
Sous-directeur du port de Brest
En 1821, se rend à
Terre-Neuve sur le brick l'Euryale pour commander la station
Croise en Manche et sur
les côtes de France et d'Espagne. Il s'empare d'un brick de commerce
espagnol chargé de fusils et munitions.
Capitaine de vaisseau
de 2e classe, en 1823
Commande la frégate de
60 canons la Marie-Thérèse, fait une longue campagne sur les côtes
de l'Amérique du Sud, au Chili, au Pérou et au Brésil, sous les
ordres du contre-amiral de Rosamel.
La frégate La
Marie-Thérèse sous le commandement du Capitaine de frégate Bazoche,
au mouillage à Montevideo vers 1825 - Extrait du carnet de croquis
de Charles Bazoche

Rentré à Brest en 1828,
commande la frégate de 60 canons la Belle Gabrielle avec laquelle il
fait campagne aux Antilles et stationne dans le Tage.
Capitaine de vaisseau
de 1re classe en 1829,
Major de la Marine à
Brest le 1er janvier 1830
Commande le vaisseau de
80 canons le Duquesne, sous les ordres de l'amiral Duperré,
participe à l'expédition contre Alger, en juin et juillet 1830 et
prend part à l'attaque des forts
Il est chargé de
rapporter en France des caisses provenant du trésor confisqué à
Alger (quatre tonnes d'or et vingt-cinq tonnes d'argent).
De la fin 1830 à
février 1832 Major des équipages de ligne de la division de Brest, ,
commande cette division jusqu'à 1835.
En 1834, commande la
frégate de 60 canons l'Herminie avec missions à Tanger, Tunis et
Constantinople puis commande la station de la Havane et du golfe du
Mexique
En 1836, en croisière
devant Oran, il sauve quatre naufragés espagnols.
Au printemps 1838,
toujours sur l'Herminie, "il notifie au gouvernement mexicain que
ses côtes étaient soumises à un blocus.
Mais ses équipages
s'usent rapidement en mer et sont décimés par la fièvre jaune.
Désespéré, il demande
son rappel. Au début de l'automne, il est remplacé" C'est dans ces
conditions, après huit mois passés au large des côtes du Mexique,
avec un équipage épuisé, lui-même étant atteint de la fièvre jaune,
qu'il fait naufrage le 2 décembre 1838 à proximité des Bermudes.
Rentré en France, au
début de 1839, il est traduit devant un Conseil de Guerre à Brest,
pour répondre de la perte de l'Herminie.
Bazoche n'est pas
considéré comme responsable du naufrage et de la perte du navire, il
est acquitté « honorablement » et n'en est pas pénalisé dans la
suite de sa carrière. Il reçoit même des témoignages de sympathie de
la part de ses supérieurs et de ses pairs
En 1839 major de la
Marine à Brest.
En octobre 1841, il est
nommé Gouverneur de l'Ile Bourbon et dépendances
Gouverneur de l'île
Bourbon de 1841 à 1846.
Contre-amiral en 1842
Extrait de Wikipédia
Au début de son
gouvernement, il se heurte au Conseil Colonial de l'ile, qu'il doit
même dissoudre en février 1842, car le Conseil refuse toute
évolution, en particulier concernant les mesures préparatoires à
l'abolition de l'esclavage qui se trouve alors au centre des débats
(L'abolition de l'esclavage est proclamée définitivement en 1848).
Ensuite, un calme relatif s'établit pour quelque temps dans les
relations entre le Gouverneur et le Conseil Colonial. Toutefois,
Bazoche doit avoir de nouveau recours à la dissolution en novembre
1845, après la démission des Conseillers. Par la suite, les membres
du Conseil, élus après cette dissolution, composent et les relations
s'améliorent au point que, à son départ de l'ile Bourbon, il est
l'objet de marques d'estime de la part de ses administrés et que les
membres du Conseil Colonial font une souscription pour lui offrir
une épée d'honneur en témoignage de reconnaissance.
De sa propre
initiative, il prend possession au nom de la France, à la barbe des
Britanniques, des îles de Saint-Paul et d'Amsterdam qui font partie
de nos jours des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
En 1843, Adam
Mieroslawski, un marin d'origine polonaise qui avait usurpé la
nationalité française de son frère, redécouvre les îles de
Saint-Paul et d'Amsterdam. Il propose alors à Bazoche la prise de
possession de ces îles désertes. En absence de navire de guerre en
rade, Bazoche fait appel au trois-mâts L'Olympe, commandé par Martin
Dupeyart. Le capitaine Dupeyart et son bateau vont ramener Adam
Mieroslawski sur ces îles. Le capitaine Mieroslawski est mandaté par
le gouverneur de Bourbon, par l'arrêté du 8 juin 1843, pour assumer
le commandement de ces îles aussitôt la prise de possession au nom
de la France.
Entre-temps, le
Royaume-Uni conteste cette prise de possession. Pour éviter un
problème diplomatique et devant l'intérêt limité de ces îles, la
France envoie une dépêche à l'amiral Bazoche demandant le rappel de
la garnison. Malgré les ordres, Mieroslawski persiste (il menacera
même de hisser le drapeau polonais !). Il commence à négocier avec
Bazoche, son ami Adolphe Camin et d'autres interlocuteurs
réunionnais pour une exploitation des îles. Ils fondent alors une
société par actions en 1845 pour l'exploitation des deux îles avec
création d'établissement sur place. Mais l'entreprise est arrêtée en
1853, avec la mort de son fondateur et le renoncement officiel de sa
souveraineté sur l'île par la France.
Ce n'est qu'en 1892 que
la France officialise sa prise de possession des îles, définitive
cette fois-ci.
Au cours de son séjour,
il prend sous sa protection Henry de Balzac, frère de l'écrivain
Honoré de Balzac, si bien que, pour le remercier, ce dernier
dédicace sa nouvelle L'Interdiction, ainsi qu'un exemplaire de ses
œuvres complètes : "L'INTERDICTION Dédiée à Monsieur le
Contre-amiral Bazoche Gouverneur de l'ile Bourbon - L'auteur
reconnaissant".
En octobre 1846, Après
son retour, après une escale à Saint Hélène, Bazoche est affecté au
port de Brest,
Mis à la retraite le 26
octobre 1849, où il est.
Il a alors 65 ans et
totalise plus de 48 ans et demi de services dont près de 23 ans à la
mer (dont presque la moitié en guerre).
Commandeur de la Légion
d'honneur,
Chevalier de
Saint-Louis
Chevalier de l'Ordre
(espagnol) de Saint-Ferdinand.
Enterré à Brest, au
cimetière Saint-Martin, dans la même tombe que son beau-père Julien
Cosmao Kerjulien.

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Dulou
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