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Officiers et anciens élèves -
Edouard Polydore Isaac BARBEY
(1831 - 1905)
Né le 2 septembre 1831 à BEZIERS (Hérault) - Décédé le 26 mars 1905
à PARIS (Seine)
Entre dans la Marine en 1847
Aspirant le 1er août 1849
Enseigne de vaisseau le 25 mars 1854
Chevalier de la Légion d'Honneur; port
TOULON
Démissionne en 1863
Officier de la Légion d'Honneur, le 29
janvier 1871
Extrait Ouest-France /
27 mars 1905
Dossier Légion d'Honneur /
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Source web
BARBEY (EDOUARD), sénateur, ministre de la marine et des
colonies en 1887, né à Béziers (Hérault), le 2 septembre 1831,
est allié, par son père, à plusieurs familles de Genève du
canton de Vaud et du canton de Neufchâtel.
Un de ses parents, M. William Barbey-Boissier-d'Orbe, est membre
du conseil fédéral.
Il passa par l'Ecole navale de Brest ; aspirant en 1849, il fit
successivement plusieurs campagnes importantes, celle de la
Belle Poule, dans les mers des Indes, puis celle de Crimée sur
le Jean-Bart et le Magellan. Il n'avait que vingt-cinq ans et
était enseigne de vaisseau, lorsque sa conduite dans
l'expédition de Cazamance, sur les côtes d'Afrique, lui valut la
décoration de la Légion d'honneur.
En 1862, il donna sa démission de lieutenant de vaisseau, se
maria et s'occupa, jusqu'en 1870, d'affaires industrielles,
aidant son père dans la direction des filatures de laines que ce
dernier possédait à Mazamet (Tarn).
Il reprit du service lors de la guerre franco-allemande. Le
gouvernement de la Défense nationale lui donna le grade de
commandant dans l'artillerie de la rive gauche à Paris, où il se
distingua pendant le siège.
Promu officier de la Légion d'honneur, il retourna dans le Tarn
après la conclusion de la paix, devint maire de Mazamet
(fonction qu'il occupa jusqu'en 1883, sauf pendant la période du
Seize-Mai), et conseiller général de ce canton. Il avait essayé
à trois reprises, en 1876, en 1879 et en 1881, d'être élu député
de l'arrondissement de Castres ; mais il avait échoué comme
candidat républicain contre le baron Reille, bonapartiste,
ancien sous-secrétaire d'Etat au Seize-Mai.
Lors du renouvellement triennal du 8 janvier 1882, il fut élu
sénateur du Tarn, par 225 voix, sur 396 votants. Il s'inscrivit
à la gauche républicaine, vota avec ce groupe politique, et
déposa (1883) un amendement qui fit assez de bruit relatif à la
situation des membres des familles ayant régné sur la France ;
cet amendement adoucissait la loi votée par la Chambre en
supprimant l'inégibilite des princes et en substituant à
l'incapacité légale de remplir des fonctions militaires la mise
en disponibilité facultative. Le gouvernement se rallia à cet
amendement qui fut soutenu par le ministère, mais rejeté par le
Sénat à 3 voix de majorité. M. Batbey prit part aussi à la
discussion des lois sur l'organisation municipale, sur
l'instruction primaire, où il proposa d'autoriser le ministre à
conserver l'école congréganiste sur la demande du conseil
municipal et l'avis conforme au conseil départemental de
l'instruction publique ; cet amendement fut rejeté par 135 voix
coutre 132. Il parla aussi sur le budget de la marine, la
politique coloniale, etc.
Il fut un des secrétaires du Sénat. Enfin, dans le ministère du
31 mai 1887 (ministère Rouvier), M. Barbey fut appelé à prendre
le portefeuille de la marine et des colonies jusqu'à la chute du
ministère (novembre 1887). M. Barbey a continué de siéger à la
gauche républicaine et a voté, dans la dernière session : le 13
février 1889, pour le rétablissement du scrutin uninominal; le
18 février, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la
liberté de la presse ; le 29 mars, pour la proposition de loi
sur la procédure à suivre devant le Sénat pour juger toute
personne inculpée d'attentat contre la sûreté de l'Etat (affaire
Boulanger).
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert
et Cougny (1889)
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BARBEY (EDOUARD, POLYDORE, ISAAC) né à Béziers (Hérault) le 2
septembre 1831, mort à Paris, le 26 mars 1905.
Sénateur du Tarn de 1882 à 1905.
Ministre de la Marine et des Colonies (mai à décembre 1887).
Ministre de la Marine de 1889 à 1892. (Voir première partie de
la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des
Parlementaires, t. 1, p. 162.)
Nommé Ministre de la Marine dans le 2e Cabinet Tirard le 10
novembre 1889, en remplacement du Vice-amiral Krantz, il le
resta dans le 4e Cabinet de Freycinet du 17 mars 1890.
En cette qualité, il prit part à la Chambre à de nombreuses
discussions, notamment sur le projet de loi concernant la
création d'une école du Service de santé de la marine et de
trois annexes (1889), et soutint pendant la session ordinaire de
1890, la discussion du budget de la marine de l'exercice 1891.
Il plaida pour les arrangements conclus en 1890 avec le roi du
Dahomey, et défendit à la fin de l'année 1891 le budget du
Ministère de la marine de l'exercice 1892.
Au Sénat, il retrouva en 1890 le projet de loi portant création
d'une Ecole de santé de la marine qu'il avait fait approuver par
la Chambre et qu'il fit adopter par la Haute-Assemblée, ainsi
que le budget de la marine de l'exercice 1891 qu'il défendit
avec toute sa force de persuasion.
Il conserva son mandat de Sénateur au renouvellement du 4
janvier 1891 et toujours en qualité de ministre de la marine,
soutint devant ses collègues le budget de son département.
Le 4e Cabinet de Freycinet ayant démissionné le 19 février 1892,
Edouard Barrey réintégra son banc de Sénateur. Il fut chargé de
plusieurs rapports sur divers projets financiers, au nom de la
commission des finances et, le 8 juin 1893, soutint l'un d'eux
concernant la construction d'un nouveau bassin au port de
Marseille.
Il fut nommé en 1893 Vice-président de la commission des
finances, et président de la commission de la Marine.
Il déposa à ce titre de nombreux rapports et défendit à la
tribune le 17 décembre de la même année celui ayant pour objet
l'amélioration du port du Havre et de la Basse-Seine. Il se fit
entendre en 1894, comme rapporteur, dans la discussion du projet
de loi portant fixation du Budget du Ministère des Travaux
publics pour l'exercice 1895, et intervint dans le débat relatif
aux contributions directes et aux taxes y assimilées du même
exercice. Il s'intéressa également au Budget du ministère de la
marine.
Elu Président de la Commission des finances en 1896, son
activité ne se ralentit pas, et il prit part, en cette qualité,
à tous les débats financiers sans pour cela négliger les
questions maritimes qui lui tenaient au coeur.
Il est réélu Sénateur le 28 janvier 1900 et retrouve aussitôt
son fauteuil de président de la Commission de la marine, tout en
conservant celui de président de la Commission des finances. Il
se fait entendre au cours de toutes les discussions financières
et maritimes. Il est nommé le 10 janvier 1901 Vice-président du
Sénat et le 1er février à nouveau président de la Commission de
la marine Avec la même ardeur il s'attaque aux problèmes qui
l'occupent et s'intéresse en outre à la protection de la santé
publique (1901).
Il conserve en 1902, 1903 et 1904 son siège de Vice-président du
Sénat et est élu en même temps Vice-président de la Haute Cour
de justice. Il dépose quelques pétitions et un rapport sur un
projet de loi tendant à compléter l'outillage du port de
Dankeique et meurt le 26 mars 1905 dans. son appartement de
l'Avenue de l'Observatoire à Paris.
A la séance du 29 mars,. le président Armand Fallières prononce
un éloge funèbre dans lequel il retrace la carrière
exceptionnelle du défunt. Dans son testament, Edouard Barbey
léguait une grande partie de ses biens à la ville de Mazamet,
sous condition de les affecter à l'amélioration du sort de la
classe ouvrière.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean
Jolly (1960/1977)
Source web
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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