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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Alexandre BAHEZRE

(1906 - 1939)

 

Extrait Ouest-France / 19 juin 1939

 

 

Né le 20 juillet 1906 à GUINGAMP (Côtes-d'Armor) - Disparu en Mer de CHINE le 15 juin 1939.


Entre dans la Marine en 1925

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1927; port BREST.

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1929.

Au 1er janvier 1932, port CHERBOURG.

En 1939, Lieutenant de vaisseau, Second du sous-marin Q157 "PHÉNIX", (Cdt Gilbert BOUCHACOURT).

Le 15 juin  1939, en station en Indochine, avec le sous-marin l’ "ESPOIR", lors d’un exercice d’attaque du croiseur "LAMOTTE-PIQUET", il disparaît corps et biens en baie de Cam-Ranh, au large des côtes d’Annam, par 105 mètres de fond. Toutes les tentatives de renflouement seront vaines.



Première hypothèse : Il aurait plongé avec le panneau avant ouvert...

Deuxième hypothèse : En raison du mauvais état de la batterie, de l’accumulation de gaz suite à sa recharge complète, explosion des gaz après la prise de plongée suite à un arc électrique.

Troisième hypothèse : Shunt de la lampe témoin d’ouverture d’un panneau de descente. Cela permettait à la mer, à l’insu des officiers, de ventiler les postes, rendus étouffants par la chaleur humide de l’Indochine.

Jugement déclaratif de décès rendu à TOULON le 27 décembre 1939.

 

"A cette époque de tension internationale, les différents rapports et comptes rendus sur cette disparition furent classés "secret", laissant ainsi se propager la thèse d'une imprudence de l'équipage qui aurait laissé un panneau entr'ouvert au moment de la plongée. Il fut toutefois révélé, bien après la fin du conflit, que la perte du Phénix avait été attribuée par la commission d'enquête à une très probable explosion de ses batteries à la prise de plongée : une ventilation insuffisante n'aurait pas permis de chasser l'hydrogène intensément dégagé par la charge "de combat" effectuée juste avant la plongée. Ce mode de charge, inhérent au thème de l'exercice, avait été pratiqué sur des batteries dont on connaissait parfaitement le très mauvais état depuis l'appareillage de Toulon du sous-marin.


Les cinq officiers et les 66 hommes de l'équipage disparurent avec leur bâtiment"

 

 

Extrait Ouest-France / 18 juin 1939

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Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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