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Officiers et anciens élèves -
Daniel AUBRON
(1925 - 1949)
Né le 12 aout 1926 à PARIS 1er (Seine)
- Décédé le 22 juillet 1949, au large d'AGADIR (Maroc)
Fiche Mémorial
Entre dans la Marine en 1946.
Enseigne de vaisseau de 2ème classe le
1er octobre 1948.
Remerciements Photo / Patrick Darodes
de Tailly
Remerciements Nicolas Audelin
A son décès, sur le croiseur "Jeanne
d'Arc", Officier-élève passager de l'hydravion PBY-5 Catalina n° 46
564 codé 22S-3
Les passagers étaient huit
officiers élèves, sept de la promotion EN 1946 (les enseignes de
vaisseau de 2e classe Aubron, Audic, Couëtoux, Dautry, Jaffrès,
Robert et Galouzeau de Villepin) et l'ingénieur de 3e classe du
génie maritime Noé (X 45).
Complément :
Lors du séjour au Maroc du croiseur
école Jeanne d'Arc, divers exercices furent organisés au profit des
officiers élèves présents à bord, dont une sortie en vol sur trois
Catalina de l’escadrille 22 S alors stationnée à Agadir. Quelques
temps après le décollage des trois appareils, tout contact fut perdu
avec le 22S.3. Les recherches alors entreprises par les autres
Catalina, aidés par le sous-marin Astrée, n'ont pas permis de
trouver trace de l’appareil et des ses passagers, les causes de cet
accident sont restées indéterminées.
Une stèle a été inaugurée le 3 juillet
2006 à Agadir au cimetière de l’ancien quartier Yachech.
Elle porte l’inscription suivante « A
la mémoire des disparus en mer au large d’Agadir le 22 juillet 1949
sur un hydravion Catalina de l’Aéronavale » suivie des noms,
prénoms, grade et spécialités des 17 victimes de ce tragique
accident ».
A) Renseignements généraux :
1/ Catalina PBY 5A Escadrille 22S N°
22.S.3
2/ 22 juillet 1949 à 20 h 55 – beau
temps – nuit sans lune – ciel clair
3/ à 7 milles dans le 258 du feu
d’Agadir
4/ mission de recherche du sous-marin
l’Astrée
B) Circonstances de l’accident
5/ Ciel clair, nuit stellaire. Vent d’E.S.E
8 à 10 nœuds
Houle : 1 m 50 avec clapot (vente contre houle). Les renseignements
proviennent de l’Astrée qui se trouvait sur les lieux. La prévision
météo avait fourni à l’équipage avant le décollage, les mêmes
renseignements sans toutefois donner l’indication de l’état de la
mer.
6/ La mission du 22.S.3 définie par
ordre n°27 Cps B.A.N Agadir du 21.07.49 était la suivante : «
exploration de la zone définie par la parallèle du cap Ghir, la
parallèle de l’embouchure de l’Oued Souss, la cote, le méridien 10°
05 W » ( à 20 milles au large d’Agadir) : 1 Catalina : décollage à
19 h 30 – retour à 22 h 00 sur ordre.
Le commandant de l’escadrille avait fait un briefing détaillé à
l’équipage en lui recommandant particulièrement :
a) de reconnaître le sous-marin au moyen d’une bombe éclairante
après l’avoir découvert au radar (la bombe éclairante se largue à
2000 pieds)
b) de négliger les bateaux navigants feux clairs, étant donné les
conditions de la recherche, l’altitude de prévue par les consignes
était de 80° à 1200 pieds.
L’avion a décollé à 19 h 30 – Il a trafiqué (sic) constamment en
graphie avec la base.
A 20 h 40 , en réponse à une demande de
la base, il transmet le signal « je n’ai rien pour vous » indiquant
qu’il n’a pas trouvé le sous-marin. A 20 h 45 la base l’appelle de
nouveau pour lui demander la météo. Pas de réponse.
A 20 h 52, il est entendu par le sous-marin l’Astrée. Le sous-marin
ne le voit pas et ne peut pas préciser ni son cap , ni son altitude
approximative.
A 20 h 55, l’Astrée se trouvant dans le
278 à 7 milles du feu d’Agadir aperçoit vers le sud une grande
traînée de feu, au raz de l’eau et fait route dessus. Il arrive sur
les lieux à 21 h 15 et y retrouve un chalutier espagnol. Il s’agit
du chalutier « Jaime Cloret » de Villa Joyosa (province d’Alicante).
L’Astrée et lui entreprennent les recherches et le sous-marin
découvre à 21 h 30 divers débris, en particulier une roue d’avion
(roulette d’avant de Catalina) et plusieurs phoscars allumés.
La « Pique » arrivée à 23 h 15 et le «
Rusé » à 23 h 40 puis la « Jeanne d’Arc » et le « Voltigeur »
participent également aux recherches. La « Pique » part recueillir
le témoignage du chalutier espagnol. Celui-ci déclare avoir vu à
environ 600 m de lui un gros avion descendre en pente douce et
prendre feu après avoir touché l’eau ; étant occupé à pêcher et
fortement éclairé, avoir coupé son chalut pour se porter sur
l’avion. Le chalutier étant reparti vers l’Espagne sans faire
relâche à Agadir, je n’ai pu l’interroger moi-même.
8/ Les témoignages recueillis sont
insuffisants pour pouvoir déterminer exactement les causes de
l’accident et l’on ne peut que formuler des hypothèses. Si l’on en
croit le chalutier une seule certitude semble acquise : l’avion
était en position normale jusqu’au moment ou il est entré en contact
avec la mer et il n’a pris feu qu’après ; ceci exclue la chute due à
une faute de pilotage ou à un accident en l’air.
Deux hypothèses peuvent être examinées
: le pilote voulait amerrir ou bien il a touché l’eau sans le
vouloir.
Passagers : Enseignes de Vaisseau de
2ème Cl officiers élèves de la « Jeanne d’Arc » en instruction
AUDIC. ROBERT. AUBRON. DAUTY. de VILLEPIN. COUETOUX, disparus.
Signé Decarpentier
P.C.C
Le Capitaine de corvette Salmon
Articles Presse
22 février 1949
Remerciements Bernard
Dulou
Remerciements Christian Audic
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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