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- Commissaires de la Marine -

 


René Jacques André ALGRIN       

(1918 - 2000)

 

 

 

Né le 18 juillet 1918 à MASSIAC (Cantal) - Décédé le 5 décembre 2000 à PARIS

 

Rejoint les FNFL le 13 juillet 1943, matricule 2481 T 43

Tribunal maritime du Levant

Avocat au barreau de Beyrouth et de Paris

 

Témoignage René Algrin (1918-2000)

Avec la disparition de Me René Algrin, décédé à Paris le 5 décembre 2000, le barreau de Beyrouth et celui de Paris perdent un membre éminent et une figure exemplaire de juriste et d’avocat. René Algrin, en effet, ne fut pas seulement un praticien du droit à la compétence remarquablement étendue, un homme de dossier à l’esprit clair et aiguisé, au raisonnement rigoureux et précis : ces qualités, qui distinguaient ses conclusions et ses plaidoiries, se retrouvaient pleinement, et pourrait-on dire, épanouies et exaltées, dans son enseignement, dont ceux qui furent ses étudiants à la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph se souviennent aujourd’hui avec reconnaissance et émotion. Mais, par-delà l’homme de science et de métier, c’est avant tout l’homme lui-même, dans la transparente simplicité de son âme, dans la droiture de son caractère, dans la fermeté de ses convictions – et tout d’abord celles qui lui étaient dictées par sa foi chrétienne – qu’il faut retenir de ce parcours qui fut à tous égards une belle réussite. De là le secret et la force d’un rayonnement d’autant plus agissant qu’il émanait des exigences les plus profondes de l’âme, d’une disposition naturelle à l’écoute et au dialogue, dont peuvent témoigner, au moment où il nous quitte, tous ceux qui, disciples, confrères, amis, eurent le bonheur de l’approcher et, bien souvent, de trouver dans sa parole simple, directe, persuasive, le plus attentif et le plus amical des interlocuteurs. Et c’est dans l’église Notre-Dame du Liban, au Foyer franco-libanais de la rue d’Ulm, qu’il fréquentait assidûment, que se déroulèrent, dans une atmosphère de ferveur et de recueillement, et comme pour leur conférer une sorte de signification emblématique, les funérailles de ce Français qui, venu au Liban à l’âge de sept ans, avait fait du pays du Cèdre, définitivement, par-delà toutes les tribulations et les à-coups de l’histoire, sa patrie d’adoption, aussi chère à son cœur que celle qui lui avait donné le jour.

Jean SALEM
 

 

 

Remerciements Bernard Dulou

 


 

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