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- Biographies / Fusiliers marins et Commandos  -

 


 

Albert Louis CAMAIL

(1923 - 1944)

 

 

 


Né le 10 août 1923 à GIVENCHY Lès La BASSEE (Pas de Calais) - Décédé le 22 septembre 1944 à ESPRELS (Haute Saône)

 

Engagement dans la France Libre en ?

Matricule : ?

 

Quartier maître armurier

 

1er RFM

 

 

 

Inscrit au monument aux morts de Givenchy Lès La Bassée

 

Complément

 

 

Monument de Lyoffans

 

 

 

 

Complément, page facebook

22 septembre 1944, Albert Camail est tué par l'explosion d'une mine, Lors de ces combats de libération dans le village d'Esprels situé près de Villersexel.

Albert Louis Camail est né le 10 août 1923 à Givenchy-Lès-La-Bassée (Pas-de-Calais - 62)

Albert est le fils de Louis, employé du Ministère de la Reconstruction à Saint-Etienne lès Remiremont dans le département des Vosges, et d'Orphise François, mère au foyer.

Dans la prime jeunesse d'Albert la famille réside dans le quartier des Sables d'Or à Fréhel dans les Côtes d'Armor (22).
Le 9 avril 1940 Albert, âgé de 16 ans, s'engage dans la marine Nationale à Toulon, à cette date Il intègre l'"Ecole Préparatoire de la Machine" comme matelot de 2e classe.

A l'issue de cette formation, le 1er octobre 1941, il obtient le BP d'armurier et accède au grade de matelot de 1re classe armurier.

Le 1er octobre 1941 il est affecté à "l'Atelier Central de la Flotte" à Toulon.

Le 1er janvier 1942 il embarque sur le transport d'hydravions "Commandant Teste" à Toulon.

Du 24 février 1942 au 1er mars 1943 il est affecté au "5è Dépôt des Equipages de la Flotte" à Toulon. Au cours de cette période, le 27 novembre 1942, l'amiral Jean de Laborde ordonne le sabordage de la flotte présente à Toulon.

Du 1er mars 1943 au 1er septembre 1943 Albert est placé en congé d'armistice et est inscrit au "C.A.M.M Paris" (Centre Administratif de la Marine Militaire).

Le 1er septembre 1943 il est affecté à la "Direction du Port" de Toulon et le 1er janvier 1944 il intègre l'unité des "Marins Pompiers" de Toulon. A cette même date Albert est promu quartier-maître de 2e classe armurier.

Le 23 avril 1944 il quitte la marine et intègre un groupe de résistants sédentaires situé à Molosmes (Yonne). Puis il rejoint les maquis de la "Résistance du Morvan". Albert sera notamment présent dans le rassemblement de 2000 maquisards aux iles Ménéfrier sur la commune de Quarré-les-Tombes dans le département de l'Yonne : " …A l'été 1944 Jean Chapelle, alias Verneuil, rassemble les différents maquis du Morvan en une seule force de frappe aux Iles Ménéfriers. Suite à la création de ce gigantesque maquis les opérations et les embuscades s'intensifient. Les maquisards des Iles Ménéfrier ont, entre autres, participé à la libération de Quarré-les-Tombes, Pontaubert, Sainte-Magnence…"

Source : "Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance dans l'Yonne" (A.R.O.R.Y)

Le 1er septembre 1944, le "Régiment Verneuil" des "Forces Françaises de l'Intérieur " ("FFI") reçoit l'ordre d'établir la liaison avec les éléments précurseurs de la "1re Armée Française" qui a remonté la vallée du Rhône. Le 8 septembre, il fait la liaison avec la "1re Division Française Libre", à Saulieu. Le 10 septembre ils sont à Dijon.

Après cette jonction entre le "Régiment FFI" de Verneuil et les éléments de la "1re DFL", Albert se réengage dans la marine le 15 septembre 1944 et il intègre alors le "1er Régiment de Fusiliers Marins" de "1re Division de la France Libre".

Le "1er Régiment de Fusiliers Marins" est à l'œuvre aux côtés des "Bataillons FFI", des "B.M.4" (Bataillon de Marche N°4, "B.M.21" (bataillon de Marche N°21), "B.I.M" (Bataillon d'Infanterie de Marine) pour s'emparer des villages de Lyoffans, d'Andornay, Magny-Jobert, Moffans et Palante. Les combats contre les troupes SS retranchées sont rudes, les allemands ont souvent miné les approches, routes et chemins.

Lors de ces combats de libération, Albert Camail est tué par l'explosion d'une mine le 22 septembre 1944 dans le village d'Esprels situé près de Villersexel (cf carte jointe : Etat du front le 17 septembre 1944).

Dans une lettre du 16 juillet 1945 adressée à la famille d'Albert, le capitaine de frégate Morsier, commandant le "1er Régiment de Fusiliers Marins", souligne le comportement héroïque de l'engagement d'Albert et de ses Compagnons : "…Un grand nombre des nôtres est tombé au cours de cette lutte. Nous conserverons précieusement leur souvenir. Quels qu'aient été le grade, la date de ralliement, le lieu où les circonstances de la mort de chacun d'eux, ils constituent aujourd'hui, avec nos camarades tombés dans les rangs de l'Armée, cette poignée d'hommes à laquelle la France doit d'avoir pu se relever dans "l'honneur et la victoire".

Ils n'auront pas eu la joie de voir les fruits de leur victoire, mais ils auront eu celle de combattre pour une bonne cause et le sentiment de la grandeur de la tâche à laquelle ils avaient tout sacrifié…" (CF.lettre jointe)

Entre octobre 1940 et mai 1945, l'ensemble "1er BFM" et "1er RFM" a perdu 195 hommes dont 12 officiers parmi lesquels 2 de ses commandants ; 200 croix de guerre, 70 médailles militaires, 32 Légion d'honneur et 31 croix de la Libération ont été décernés à ses hommes.

Parmi ses morts, le quartier-maître Albert Camail.
Le nom d'Albert Camail est gravé sur les monuments aux Morts de Lyoffans (Haute-Saône), de Quarré-les-Tombes (Yonne), de St Etienne de Remiremont (Vosges) et de Givenchy-Lès-La-Bassée (Pas de Calais) (cf photos jointes).
Le 15 mai1951 Albert Camail est cité à l'Ordre de l'Armée à titre posthume et à titre individuel avec la mention : "Tombé glorieusement pour la France à son poste de combat" (Ordre n° 320 EMG/O du 15-5- 51).

Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil.

En 1945 le général de Brigade Carmay, commandant la "1re D.F.L", fait parvenir à la famille d'Albert une lettre précisant que le quartier-maître Albert Camail du "1er Régiment de Fusiliers Marins" (2e Escadron) faisait partie de la Division lors des opérations qui ont valu à cette unité la citation à l'ordre de l'Armée par le général de Gaulle.

Un des compagnons d'arme d'Albert, Le matelot canonnier Georges Brière, tué à Giromagny (Territoire de Belfort), a été choisi pour reposer dans le caveau n° 8 de la crypte du "Mémorial de la France combattante" au Mont Valérien, où il représente le sacrifice de tous les marins morts pour la Libération de la France.

. Il était Quartier-maître.

Son unité : Fusiliers marins FNFL – 1940-1945

. Il a été décoré :

Médaille Militaire

Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)

Citation à l'Ordre de l'Armée

. Il est décédé le 22 septembre 1944.

Son corps repose au cimetière de Givenchy-Lès-La-Bassée (62)

Son décès est inscrit à la commune de Villersexel (70)

 

Document portant la mention MPLF : Fiche mémoire des hommes

Lien web / Site Aux Marins

 

Mise à jour / 13 juin 2020

Remerciements Jean-Louis Hocquaux

 

 

 

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