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Biographies / Fusiliers marins et Commandos -
Georges BRIERE
(1922 - 1944)

Né le 24 décembre 1922 à REIMS (Marne) - Décédé le 25 novembre 1944
à GIROMAGNY (Territoire de Belfort)
Engagement dans la
France Libre en juillet 1943
Matricule : 2193 T41
Matelot canonnier
1er RFM
Son cercueil repose
dans la crypte du Mémorial de la France combattante au Mont
Valérien, caveau n° 8
Il y a eu 17 caveaux de
construits dont 16 sont utilisés. Il en reste un de vide, pour le
dernier Compagnons de libération.
La photo montre des
cénotaphes (emplacement mortuaire vide). les corps sont inhumés en
dessous, individuellement, les uns à côté des autres, en demi arc de
cercle.
Les corps ont été
choisis (15) en 1945, et ont été installés dans une casemate, dit
mémorial provisoire au sein de la forteresse du Mont-Valérien le 11
novembre 1945. Une seizième personne les a rejoint en 1952.
Ils ont été transférés
dans la crypte du mémorial de la France combattante le 17 juin 1960.

En savoir plus sur la crypte du mémorial de la France combattante /
Lien web
Article presse / 29
Janvier 2013
REIMS (Marne). Fils
d'un brocanteur, le Rémois Georges Brière, héros de la Nation
combattante, donne aujourd'hui officiellement son nom aux lycées
Murigny et Croix-Cordier fusionnés.
SYMBOLE de
l'engagement, de l'énergie et du courage de la jeunesse au service
d'un idéal de liberté, le Rémois Georges Brière, dit « Jojo »
(1922-1944) va officiellement donner aujourd'hui son nom aux deux
lycées professionnels Val-de-Murigny et Croix-Cordier qui ont
fusionné déjà depuis avril 2012.
En lisant l'opuscule
qui lui est consacré par son petit-neveu René Dubois et intitulé «
Pauvreté ou misère ? Jojo ou Georges Brière » aux éditions La Plume
Boissièroise, on comprend pourquoi l'équipe éducative, regroupée
autour de Philippe Louges, a choisi de donner le nom de Georges
Brière au nouvel établissement.
Volontaire et courageux
Natif de Reims où il a
vu le jour le 24 décembre 1922 dans un vieux baraquement de la rue
Albert-Schweitzer, Georges Brière est l'aîné d'une fratrie de neuf
enfants.
Fils d'un récupérateur
brocanteur qui faisait de l'économie sociale et solidaire sans le
savoir, le jeune garçon ne passe pas longtemps à l'école des Belges.
A 12 ans, il doit distribuer les journaux chaque matin. Volontaire,
ado, il prend des cours du soir à Jolicœur (aujourd'hui le lycée
Roosevelt).
Il veut devenir
charpentier. La guerre ne lui en laissera pas le temps. Humilié par
la débâcle de mai 1940 et refusant l'Armistice, il traverse la Ligne
de démarcation et s'engage dans la Marine à Toulon en février 1941,
d'abord comme « canonnier défense contre avion d'Oran » puis dans le
1er régiment des fusiliers marins de la France Libre.
Mitrailleur sur jeep
durant la campagne d'Italie et malgré une santé précaire, il fait
partie des libérateurs des Vosges et de l'Alsace.
Malheureusement
grièvement blessé lors d'une contre-attaque à la
Chapelle-sous-Rougemont (Territoire de Belfort), il meurt le 25
novembre 1944.
Médaillé militaire,
Croix de Guerre 39/45 avec palme, titulaire de plusieurs citations
pour son dévouement, son courage, son sang-froid et son mépris du
danger
Juste retour des choses
« Comm'c'est
drôl'aujourd'hui d'voir ton nom sur ta terre
Aux frontons d'deux écoles, deux lycées populaires
Où l'espoir d's'en sortir construit notre lumière…
Un juste retour des choses d'la pensée ouvrière »,
note René Dubois dans un texte appelé « Slam à Jojo ».
Ce n'est pas drôle,
c'est un juste retour des choses pour ce garçon qui s'est battu pour
progresser en prenant des cours du soir dans un contexte familial
pas forcement porteur.
Et dans cet esprit, le
lycée Brière entend bien réussir avec son dispositif « microlycée »
sa lutte contre le décrochage scolaire. Ce n'est pas un hasard non
plus quand on sait, qu'aujourd'hui, le lycée Brière permet de
préparer des bacs pro aux métiers de la marine.
Alain MOYAT
Source web

Extrait L'Union




Ecrit par son petit
neveu
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Mise à jour / 1er février 2021
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